Stella, une fierté de la culture haïtienne
Le lundi 27 mai 2024 dernier, le roman “Stella” d’Emeric Bergeaud était au cœur d’un débat passionnant. En tant que premier roman haïtien, il apporte beaucoup à notre culture littéraire et politique. Cet ouvrage est-il une œuvre de propagande politique ou une véritable expression de la culture et de l’histoire haïtienne ? Ces questions ont suscité certaines critiques, notamment en raison des opinions politiques de l’époque exprimées par l’auteur.
Les critiques considèrent Bergeaud comme un fervent partisan de l’indépendance d’Haïti et de la lutte contre l’oppression coloniale. “Stella” peut également être perçu comme une véritable expression de la culture et de l’histoire haïtiennes, avec une dimension de fiction romanesque, en particulier à travers ses personnages qui sont intimement liés à l’histoire du pays.
Le roman va au-delà d’une simple narration, a insinué une finaliste. “Stella” est un miroir qui reflète les luttes, les espoirs et les contradictions d’une nation en pleine évolution. Il offre une contribution significative à la compréhension et à l’appréciation de l’histoire et de la culture haïtienne.
Bien que ce contexte soit présent dans le livre, les thèmes détaillés comme l’identité, les relations familiales, la quête de soi, l’amour et le bonheur sont des éléments universels et intemporels. Ils sont souvent utilisés comme une toile de fond pour l’histoire.
“Stella” est généralement perçu comme une œuvre qui transcende les considérations politiques pour offrir une représentation authentique de la culture et de la vie en Haïti. Considéré comme le premier roman haïtien, il relate les parcours de deux demi-frères depuis leur enfance jusqu’au moment où le pays s’arme pour conquérir sa liberté.
“Stella” met en scène la révolution de Saint-Domingue, ce laborieux enfantement d’une société nouvelle. Les finalistes ont continué à argumenter que ce roman, publié à titre posthume en 1859 à Paris, est devenu une véritable source d’expression pour les Haïtiens. Cependant, il a été écrit pendant une période cruciale, celle de la lutte pour l’indépendance contre la domination coloniale française.
Ce débat a été modéré par Mme Dawin Miclaïna MARCELIN, représentante de PEPA au sein du comité. La séance s’est terminée vers 20h40, offrant un moment riche en apprentissage pour tous.
Dawin Miclaïna MARCELIN,
Représentante de PEPA au sein du comité du Prix PEPA 2024.