Quand la Dysthymie fait sujet de conférence à PEPA

La vie est une continuelle vicissitude de repos, de travail, de joie et de peines. Pour confronter les bas que la vie nous impose tous, cela demande une transcendance de soi, une manière de vaincre ces aléas sans pour autant y laisser notre peau, notre humanité et notre bien-être. Ainsi, tenant compte de la situation actuelle de notre société, l’ambassadrice de PEPA, Mme Chasta DOUCHARD, n’a pu s’empêcher de présenter une conférence sur la Dysthymie. Cette sixième séance, centrée sur les manières de vaincre ce trouble chronique, a été assurée par Mme Jose-Dentha DENOYER, conférencière et communicatrice et modérée par le jeune Christopher VERCINÉ.   

Selon la conférencière, la Dysthymie correspond à un état chronique qui se manifeste par des symptômes dépressifs majeurs moins sévères que ceux retrouvés au cours de la dépression majeure. De ce fait, on revient à dire que la Dysthymie est une forme particulière de la dépression ou encore un élément dans celle-ci.

Tout phénomène présente des éléments déclencheurs ou encore des causes. Par contre, après maintes recherches et analyses, la conférencière nous informe que la cause de la dysthymie n’est pas encore connue, mais il y a de préférence des facteurs de risques impliqués ; parmi lesquels, il convient de citer : les facteurs biologiques, plus précisément des déséquilibres de certains neurotransmetteurs tels que la sérotonine dans le cerveau, les facteurs hormonaux, c’est-à-dire, la ménopause, les règles et la grossesse et des facteurs environnementaux qui font de la Dysthymie un trouble réactionnel.

Outre ces facteurs à caractère biologique et scientifique, il y a aussi ceux à caractère personnel qui sont d’une importance capitale : une mauvaise condition mentale, une faible estime de soi, un schéma d’exigence trop élevé, une attitude pessimiste et négative et la coexistence d’un autre trouble psychiatrique peut généralement entraîner une Dysthymie.

Pour la bonne compréhension du public attentionné, une différence a été établie entre la dépression majeure et la dysthymie. La première revient à des sentiments de désespoir, de culpabilité et une forte présence d’idées suicidaires constantes. Tandis que la seconde est une forme légère de la dépression avec une présence d’idée de mort mais de manière passagère.

Avec l’objectif de former le grand public sur les manières de vaincre ce trouble psychique ignoré par plus d’un. Des conseils ont été prodigués par l’oratrice à cette fin : « il faut vous trouver une passion, il faut être optimiste et savoir écouter de la musique pour vous divertir. Ayez le courage de sortir de votre zone de confort et brisez la routine.  Osez dégager vos émotions car cela ne fait pas de vous quelqu’un de faible et surtout priez beaucoup. », Nous a-t-elle recommandé. 

C’est ainsi que la conférencière nous a appris qu’une personne dysthymique n’est pas à ignorer ou à éviter. Bien au contraire elle doit être au centre de l’attention, car en phase aiguë cette maladie peut être à l’origine de nombreux suicides. Alors arrêtons de tout encaisser, osons dégager notre émotion et osons être compréhensif et veillons les uns sur les autres pour le bien de tout un chacun, car nous sommes avant tout des êtres humains.

Saphira MARCÉNAT, 

Animatrice et présentatrice de formation, rédactrice et conférencière.