Prise en compte du dysfonctionnement mental par le système judiciaire

Le vendredi 24 mai 2024, aux environs de 18h30, le département de formation de PEPA a animé sa dernière séance de débat pour le mois de mai, mettant en lumière un sujet controversé. La modératrice, José Dentha DENOYER, membre éminent dudit département, a lancé le thème : “C’est une action douteuse que d’exempter un coupable de sa peine à cause d’une prétendue maladie mentale.” Les équipes étaient représentées par des membres éminents de la communauté éducative.

L’équipe POUR, représentée par Anne Woodnaëlle DÉLICE et Alberte Romélus, tandis que l’équipe CONTRE, par Wood Jude JEAN et Kethlène ALTIDOR.

Les débatteurs, avides de discussion, étaient déjà prêts à donner leur avis et à revendiquer leurs points de vue. L’équipe POUR avance la thèse selon laquelle il est une excuse de prétendre qu’on est malade mentalement pour ne pas être puni. Elles contestent l’exonération systématique des personnes atteintes de maladies mentales de leurs peines, soulignant la responsabilité individuelle, la nécessité de protéger la société, et les préoccupations d’équité et de justice. Elles insistent sur le fait que la question de l’exemption des peines pour cause de maladie mentale nécessite un équilibre entre compassion et justice, et une évaluation précise de chaque cas. Il est crucial d’assurer que les décisions prises protègent à la fois les droits de l’individu et la sécurité de la société. Elles ont présenté des points de vue importants tels que la justice pour les victimes, le risque pour la société, l’évaluation complexe et l’équité du système judiciaire.

L’équipe CONTRE avance des arguments en faveur de la reconnaissance de l’importance de la santé mentale dans le système judiciaire. Les personnes souffrant de problèmes de santé mentale méritent d’être traitées avec compassion et de recevoir le soutien nécessaire, même dans un contexte judiciaire. Cela contribue à assurer une justice équitable et respectueuse de la dignité de chacun. On ne peut pas punir une personne privée de ses sens comme une personne saine, et il n’est pas approprié de mettre une personne malade mentalement dans la même cellule qu’une personne dotée de bon sens. De ce fait, ils ont présenté des points importants pour faire valoir leur argumentation pour les personnes qui souffrent de dysfonctionnements mentaux, comme le droit des humains, l’inefficacité de la peine, la réhabilitation, la sécurité de la personne, la prévention de la récidive ainsi que la justice proportionnée.

Avec toutes ces belles argumentations et réfutations, la modératrice José-Dentha DENOYER a donné congé aux débatteurs et au public avide de challenge, tout en donnant un précieux conseil aux jeunes : “Dans un aspect juridique, la responsabilité pénale d’une personne dépend de sa capacité à comprendre la nature de ses actes et à distinguer le bien du mal.”

Kethlène ALTIDOR