L’immortel Omraam Mikhaël Aïvanhov
Les Immortels de l’Écriture Avec Germanie FIEFFÉ
Omraam Mikhaël Aïvanhov, d’origine Bulgare, est né en Macédoine en janvier 1900. Philosophe, pédagogue, professeur, et directeur de collège, il est principalement reconnu comme un maître spirituel en tant que fondateur de la Fraternité Blanche Universelle. Ayant grandi dans une famille où son père, charbonnier, était souvent absent à travailler pour subvenir aux besoins de la famille, Mikhaël, malgré l’amour de sa mère, se réfugiait souvent auprès de sa grand-mère tolérante.
La modestie de ses parents ne lui permettait pas d’avoir les manuels scolaires. Pendant les récréations ou les cours, il lisait discrètement les leçons, et lorsqu’il était interrogé, il prenait son temps pour répondre, mobilisant ses méninges pour trouver la réponse correcte.
Entre douze et quinze ans, Mikhaël a réellement plongé dans la culture des livres, lisant notamment des romans, des pièces de théâtre, des poésies et des biographies. Son accès à la bibliothèque du collège ou de la ville lui donnait une longueur d’avance sur les autres élèves. Bien qu’il ne fût pas toujours attentif en classe, ses interventions dépassaient souvent le contenu des manuels scolaires.
Jeune avide de savoir, il occupait ses vacances scolaires avec divers petits emplois non pas pour gagner de l’argent, mais pour acquérir de l’expérience. Ces expériences variées, du travail chez un forgeron à une fabrique de bonbons, en passant par la menuiserie et la couture, ont façonné son avenir.
Suite à des attaques dans leur village en raison de la guerre, la famille s’installa à Varna. Mikhaël put enfin passer du temps avec son père, même si ce bonheur fut écourté par la mort de celui-ci deux ans plus tard. Néanmoins, de nombreux souvenirs positifs furent gravés.
À dix-sept ans, en 1914, Mikhaël rencontra Peter Deunov, marquant le début de son aventure spirituelle et de son enseignement. En 1937, à la demande de son maître, il partit en France pour continuer à propager son enseignement, apprenant rapidement à parler correctement le français. Deux années de prison difficiles l’attendaient, marquées par la mauvaise alimentation, les conditions extrêmes, les menaces, les bagarres, et les cris perturbants. Cependant, cette épreuve lui permit de chercher la connexion avec les entités divines, priant, méditant, et conseillant ses codétenus. Malgré tout, il demeura un disciple fidèle à son maître.
En février 1959, Mikhaël partit en Inde pour poursuivre sa mission de transformation intérieure, de développement de la conscience, de guidance vers une vie meilleure et de promotion de l’harmonie entre les êtres humains.
Bien que l’on puisse lire de nombreux ouvrages d’Omraam, il n’était pas un écrivain au sens traditionnel. La plupart de ses œuvres sont des conférences, des causeries souvent improvisées, sténographiées ou enregistrées sur bandes magnétiques ou cassettes vidéo. Son enseignement mettait davantage l’accent sur le partage oral direct que sur la rédaction conventionnelle. Ses œuvres, éditées et diffusées par la maison d’édition Prosveta sur tous les continents, comptent plus de quatre-vingts volumes en français, traduits en plus d’une trentaine de langues.
Dans ses ouvrages, Omraam exprime le désir de guider les gens vers une vie épanouissante, une connexion parfaite avec le Créateur et la quête de soi.
Parmi ses nombreux ouvrages on peut citer :
1) La puissance de la pensée ;
2) Règle d’or pour la vie quotidienne ;
3) Le véritable enseignement du christ;
4) Les secrets du livre de la nature ;
5) L’aamour plus grand que la foi;
6) La clé essentielle ;
7) L’amour et la sexualité ;
8) Un avenir pour la jeunesse ;
9) La voie du silence ;
10) Marchez tant que vous avez la lumière ;
11) La lumière,esprit vivant ;
12) Une éducation qui commence avant la naissance ;
13) La mort et la vie dans l’au-delà.
Ainsi que ses deux autobiographies résumant son parcours terrestre :
1) Afin de devenir un livre vivant ;
2) Auprès du maître Peter Deunov.
Omraam Mikhaël Aïvanhov décéda le 25 décembre 1986 à Fréjus, en France.
Honneur et mérite à l’Immortel Omraam Mikhaël Aïvanhov.
Germanie FIEFFÉ