L’immortel Justin Lhérisson
Les Immortels de l’Écriture avec Germanie FIEFFÉ
Alexis Michel Justin Lhérisson, connu sous le nom de Justin Lhérisson, est né le 10 février 1873 à Port-au-Prince, Haïti. Il était enseignant, poète, historien, romancier, avocat et membre du barreau de Port-au-Prince.
Très jeune, à l’âge de seize ans, il a entamé une carrière émouvante en journalisme et est devenu patron de presse dix ans plus tard. Bien que parler de politique à cette époque était très risqué, pour s’impliquer davantage dans ce domaine, il a créé son propre journal, “Le Soir”, dans lequel il a publié ses premiers écrits en 1899, notamment des lodyans. Il est également le fondateur de la revue “La Jeune Haïti” et a collaboré à la revue “La Ronde”.
Dans le cadre d’une initiative visant à célébrer le centenaire de l’indépendance de la première république noire du monde, Haïti, un concours a été lancé en 1903 pour composer un hymne national en hommage aux héros qui ont sacrifié leur vie pour notre liberté. Après la délibération du jury, Justin s’est distingué des autres participants en remportant la première place grâce à l’originalité de son texte intitulé “La Dessalinienne”, qui a été adopté le 5 août 1919 comme hymne national haïtien. Quel acte de patriotisme ! Justin Lhérisson est une véritable icône de la littérature haïtienne. De plus, certaines de ses œuvres sont devenues des classiques de la littérature haïtienne et font l’objet d’analyses même dans les universités.
L’écrivain n’a pas vécu longtemps, mais les quelques ouvrages qu’il nous a laissés revêtent une grande importance.
Poésie :
1) La Dessalinienne;
2) Myrtha;
3) Les Chants de l’Aurore;
4) Passe-temps.
Roman:
1) Zoune chez sa ninnaine;
2) La Famille des Pitite-Caille.
Âgé de trente-quatre ans, il est décédé le 15 novembre 1907 à Port-au-Prince.
Honneur et mérite à l’immortel de l’écriture, Justin Lhérisson.
Germanie FIEFFÉ