Le débat sur le droit à la propriété Intellectuelle de l’Intelligence Artificielle : Une réflexion au Centre Éducatif Haïtien
Le vendredi 26 avril 2024 dernier, sous la modération de la distinguée Saphira MARCENAT, une figure éminente du département de formation, une séance de débat a animé la plate-forme du Centre Éducatif Haïtien autour du thème : “La loi étant une pour tous, ne devrait-on pas parler du droit à la propriété intellectuelle en faveur de l’Intelligence Artificielle.”
Quatre débatteurs ont participé à cet échange : Madame Jose-Dentha DENOYER et Wadline DASSAS ont pris position POUR, tandis que Madame Jose Judnie HONORÉ et Dawin Miclaïna MARCELIN se sont exprimés CONTRE.
Sous la direction bienveillante de MARCENAT, le débat a commencé vers 19h30. L’équipe POUR a défendu sa thèse en expliquant que l’IA, en tant qu’ensemble de théories et de techniques visant à créer des machines capables de simuler l’intelligence humaine, mérite également le droit à la propriété intellectuelle. Dans un monde où l’IA devient de plus en plus créative, cette question suscite un débat riche et passionné. L’équipe POUR soutient que reconnaître le droit à la propriété intellectuelle de l’IA serait un pas vers l’égalité, reconnaissant ainsi sa contribution à la créativité et à l’innovation.
L’équipe CONTRE a pris la parole ensuite, soulevant plusieurs préoccupations concernant l’extension du droit à la propriété intellectuelle à l’intelligence artificielle. Elles ont évoqué la complexité de la responsabilité juridique en cas de préjudice ou de dommage causé par les actions de l’IA. De plus, l’IA est constituée d’algorithmes et de données souvent réutilisés dans d’autres applications, ce qui rend difficile l’attribution de droits de propriété intellectuelle.
Les deux équipes ont présenté des arguments stimulants et engagés, exprimant avec passion leurs positions respectives.
La modératrice Saphira Marcenat a conclu cet échange alors que le temps filait, offrant des conseils précieux aux débatteurs et aux spectateurs avides de défis.
Kethlène ALTIDOR