La procrastination; entre maladie et état d’esprit

Célébrée chaque 25 mars, la Journée mondiale de la procrastination est l’occasion de se poser des questions sur ce mal du siècle qui nous touche tous. Nous sommes, semble-t-il, plus enclins qu’auparavant à tergiverser. En cause : plus de stimulation due notamment aux nouvelles technologies et autres réseaux sociaux qui nous empêcheraient de nous concentrer.

En effet, la procrastination consiste à remettre à demain ce que l’on pourrait faire aujourd’hui ou, plus précisément, à toujours remettre à plus tard des tâches qui nous paraissent contraignantes, difficiles ou ennuyeuses. Cela concerne aussi bien le domaine professionnel que la sphère privée. Déjà, à l’école, on se souvient que certains élèves faisaient leurs devoirs et révisaient leurs cours dès que les professeurs les donnaient, tandis que d’autres attendaient toujours la veille de l’épreuve ou de la remise des devoirs pour se lancer. Il existe de nombreuses causes de procrastination. En réalité, il n’y en a pas un, mais des procrastinateurs. Chaque procrastinateur trouve des excuses différentes pour remettre les choses à plus tard. Du procrastinateur perfectionniste qui a peur de l’échec, au procrastinateur dispersé qui trouve toujours d’autres petites tâches à accomplir, repoussant d’autant plus la tâche la plus importante, au procrastinateur victime de distractions permanentes. La paresse n’est pas forcément en cause dans la mesure où un procrastinateur est en réalité souvent très occupé mais a simplement un problème de gestion des priorités ou au contraire sait gérer ses priorités en repoussant systématiquement les tâches sans importance. La procrastination n’est pas non plus due à une mauvaise gestion du temps : au contraire, un procrastinateur est souvent capable, en travaillant dans l’urgence, de fournir le travail demandé dans les délais.

La cause de la procrastination importe finalement peu, la question étant plutôt : quel est l’impact de la procrastination sur le procrastinateur?

En fait, la procrastination fait l’objet d’une séance au camp de formation 2.0 de PEPA. Présentée par Jose Judnie HONORÉ, étudiante en psychologie, autour de son intervention, la jeune intervenante pleine de charisme a pris soin d’éclairer les jeunes de PEPA sur ce mal du siècle, une intervention qui a été très enthousiaste.

Non! la procrastination n’est pas une maladie confirme l’intervenante. De plus, ce n’est pas du tout héréditaire, mais un état d’esprit. La procrastination s’est développée au fil du temps et notamment dans les propos négatifs répétés durant l’enfance qui peuvent en être la source. Entre cause et conséquence sont les moments qui ont marqué la troisième séance du Camp de Formation 2.0 de PEPA. La procrastination est toxique, ces conséquences sont nombreuses, car elle peut vous faire rater de nombreuses opportunités. Ainsi, la jeune intervenante invite les jeunes de PEPA à travailler sur celle-ci qui peut fortement jouer contre eux. Comme les autres, cette troisième séance a été un grand succès.

La rédaction de PEPA Education Agency