Faut-il limiter l’utilisation des smartphones chez les enfants et les adolescents 

Le mardi 10 septembre dernier, dans le cadre de la Troisième Édition du Concours de Textes et d’Éloquence de PEPA, un débat animé par Dalphka MÉLUS a abordé un sujet brûlant : “Faut-il limiter l’utilisation des smartphones chez les enfants et les adolescents ?”. Cet atelier, inscrit dans les activités de sensibilisation du concours, a permis à de jeunes orateurs de s’exprimer sur les dangers et les avantages des nouvelles technologies pour les jeunes générations.

Pour Dalphka MÉLUS, qui a su guider les échanges avec finesse, l’usage des smartphones chez les jeunes soulève des inquiétudes majeures. Plusieurs participants ont évoqué les impacts négatifs d’une exposition prolongée aux écrans sur la santé mentale et physique des enfants et des adolescents. Le sommeil perturbé, les problèmes de concentration et la sédentarité sont apparus comme des dangers majeurs.

« Il ne fait aucun doute que l’utilisation excessive des smartphones isole les jeunes de la vie réelle », a affirmé une participante, soulignant que l’interaction sociale est cruciale dans les phases de développement des enfants. Certains orateurs ont même mentionné la montée de la cyberintimidation, des contenus inappropriés et du phénomène de dépendance numérique, des problématiques qui affectent particulièrement les adolescents.

Malgré ces inquiétudes, certains intervenants ont défendu l’idée que les smartphones pouvaient être des outils puissants lorsqu’ils étaient utilisés de manière productive. L’un des jeunes orateurs a témoigné de sa propre expérience : « Grâce à mon smartphone, j’ai pu apprendre de nouvelles langues et accéder à des cours en ligne qui m’ont aidé dans mes études. » Pour ces défenseurs d’un usage contrôlé, il est indispensable de combiner technologie et éducation pour exploiter les avantages offerts par le numérique.

Les débats ont également mis l’accent sur le rôle clé des parents dans la gestion de l’utilisation des smartphones. Des mesures comme la limitation du temps d’écran, l’instauration de moments sans téléphone et l’accompagnement des jeunes dans leurs découvertes numériques ont été proposées comme solutions pour équilibrer les bénéfices et les risques.

Dalphka MÉLUS, en conclusion, a rappelé l’importance de l’éducation pour sensibiliser les jeunes aux dangers et aux opportunités des technologies numériques. Elle a souligné que le rôle des parents, des éducateurs et de la société était de veiller à ce que les enfants et adolescents ne deviennent pas esclaves de la technologie.

Ce débat a montré que bien que l’usage des smartphones soit inévitable dans le monde moderne, il est crucial de fixer des limites claires pour protéger la santé et le bien-être des jeunes tout en leur permettant de profiter des outils technologiques de manière constructive.

Éduca-Plumes