Débat intense sur la liberté et la richesse

Débat enflammé lors de la deuxième séance de PEPA Education Agency : Pauvre et libre ou riche et esclave, le dilemme selon Albert Camus

Le Département de formation de PEPA Education Agency a récemment organisé sa deuxième séance de débat le vendredi 26 janvier 2024, mettant en lumière la citation provocatrice d’Albert Camus : “Mieux vaut être pauvre et libre plutôt que riche et esclave.” Les équipes, composées de Woodnaëlle Délices et Youlivebine Fortuna pour le “POUR” et Isaac W. KING ainsi que Kethlène ALTIDOR pour le “CONTRE,” ont livré un débat passionné et perspicace.

Woodnaëlle Anne DÉLICE, fervente défenseure du “POUR,” a souligné que la liberté, selon elle, est l’essence même d’une vie épanouie. Elle a argumenté que la dignité est indissociable de la liberté, et qu’être pauvre mais libre offre une autonomie précieuse. Pour elle, la liberté permet aux individus de modeler leur vie selon leurs aspirations.

En opposition, Kethlène ALTIDOR, membre de l’équipe “CONTRE,” a mis en avant la puissance de la richesse. Selon elle, la richesse confère un pouvoir de contrôle, la capacité de réaliser l’impossible, et une sécurité financière qui garantit une influence positive. Altidor a insisté sur le fait qu’être riche n’est pas incompatible avec la liberté.

Isaac W. KING, également de l’équipe “CONTRE,” a argumenté que l’homme pauvre et libre peut difficilement être fier et atteindre ses objectifs réels. Il a souligné une opposition fondamentale entre la pauvreté et la richesse, concluant de manière percutante : “Il vaut certainement mieux être un esclave riche qu’un pauvre libre, seulement de nom.”

Le débat a suscité des réflexions profondes et passionnées de la part du public. Woodnaëlle Anne DÉLICE a plaidé que revendiquer la liberté signifie aspirer au bonheur, tandis que Kethlène ALTIDOR a soutenu que la richesse n’entrave pas la liberté, mais la complémente. L’équipe “CONTRE” a souligné que la richesse ouvre la voie vers une indépendance première.

La modératrice exceptionnelle, Madame Chasta DOUCHARD, a clôturé la séance en félicitant les débatteurs tout en prodiguant un conseil sage : se contenter de ce que l’on a tout en travaillant assidûment pour atteindre ses objectifs, sans dépasser ses capacités.

Cette deuxième séance de débat a été plus qu’une réussite, captivant l’attention du public et mettant en lumière des perspectives diverses sur le délicat équilibre entre la richesse, la liberté et la dignité.

Dawin Miclaïna MARCELIN