L’équilibre entre autonomie et devoir familial : Entre respect et liberté, l’aide aux parents en question

Le vendredi 26 juillet dernier, le département de formation de PEPA Education Agency a organisé sa seconde et dernière séance de débat pour ce mois sur la plateforme de la belle Famille PEPA, à 18h comme d’habitude.

Le thème de la séance était : « Aider ses parents quand on est autonome : une obligation en signe de respect ou une question de choix ? » Cette question a mis en lumière les perspectives sur l’équilibre entre les responsabilités familiales et les priorités personnelles. Deux équipes déterminées ont tenté de convaincre le public de la validité de leur position.

Mme Séphora Marlie Abigaëlle SÉJOUR, Directrice Générale de la troisième édition du Concours de Textes et d’Éloquence de PEPA, a ouvert le débat en présentant son argumentation principale. Elle a souligné que respecter ses parents en les aidant peut être perçu comme un signe de gratitude envers ceux qui nous ont élevés. Selon elle, les parents ont souvent investi beaucoup d’énergie et de ressources dans l’éducation et le bien-être de leurs enfants. Montrer du respect et de la gratitude en retour peut renforcer les liens familiaux et apporter un sentiment de sécurité et de confort aux parents.

Wentchelson Isaac KING, membre de l’équipe A, a poursuivi en se basant sur les valeurs morales et éthiques. Il a affirmé que soutenir ses parents lorsqu’on est autonome est bien plus qu’un simple acte de générosité. C’est une manifestation de respect, un moyen de renforcer les liens familiaux, et une façon de contribuer à un environnement familial harmonieux et solidaire. Avec une bonne planification, ce soutien ne compromet pas la stabilité financière de l’individu mais enrichit sa vie personnelle et émotionnelle. En soutenant nos parents, nous honorons leurs sacrifices, perpétuons des valeurs importantes et créons une famille plus unie et épanouie.

La modératrice Mme Jose Judnie HONORÉ, responsable dudit département et deuxième ambassadrice de PEPA, a ensuite invité l’équipe adverse à présenter son argumentation.

Pour l’équipe B, aider ses parents est avant tout une question de choix. Dhaelly Dadlee TRANCHANT, membre du département de formation de l’agence, a déclaré que chaque personne a le droit de décider comment utiliser ses ressources financières. L’aide aux parents devrait être une décision basée sur les valeurs personnelles et les relations individuelles, plutôt qu’une obligation imposée. Imposer cette aide pourrait réduire la valeur morale de l’acte, le transformant en une obligation plutôt qu’une action volontaire. Alberte ROMÉLUS, sa coéquipière, a ajouté que toutes les familles ne partagent pas les mêmes besoins en matière d’aide financière ; certaines peuvent ne pas avoir besoin de soutien tandis que d’autres peuvent avoir des arrangements différents.

La phase la plus pertinente du débat a été celle de la réfutation, où chaque équipe a contesté les arguments de l’équipe adverse. L’équipe A a souligné l’interdépendance familiale, argumentant que l’aide financière, lorsqu’elle est bien planifiée, ne nuit pas à la stabilité financière de la personne concernée. Ils ont expliqué que l’aide peut prendre différentes formes, allant de petites contributions financières à un soutien logistique ou émotionnel.

De son côté, l’équipe B a réfuté l’idée que l’aide aux parents est un acte de respect, en soulignant que le respect peut être démontré de différentes manières, pas uniquement par l’argent.

Chaque équipe a ensuite résumé ses arguments principaux, essayant de convaincre le public une dernière fois. Mme HONORÉ a clôturé le débat en félicitant les débatteurs et en invitant le public à partager son opinion personnelle.

Mirclène CADET
Étudiante en médecine