La vie aventureuse de voltaire ; un parcours révolutionnaire

Né François-Marie Arouet le 21 novembre 1694 à Châtenay, dans une famille de nobles, son père étant conseiller du roi, Voltaire affiche très tôt un intérêt pour la littérature. Il découvre Racine et La Fontaine dans sa jeunesse et fréquente le collège Louis-le-Grand, où il reçoit une éducation jésuite. À l’âge de 16 ans, il est attiré par la société des libertins du Temple, ce qui déplaît à son père qui l’envoie d’abord en Hollande, puis dans une étude de notaires.

Cependant, ces expériences ne parviennent pas à assagir le jeune homme rebelle. Il rédige plus tard un poème satirique contre le régent, ce qui lui vaut d’être exilé à Tulle en 1716. Mais ses provocations continuent et il est emprisonné à la Bastille l’année suivante. C’est pendant cette détention qu’il achève “Œdipe”, une pièce qui rencontre un grand succès et marque le début de sa renommée. C’est également à ce moment qu’il adopte le nom de Voltaire.

Malgré ses ennuis avec les autorités, Voltaire poursuit ses écrits. Il publie clandestinement un poème sur Henri IV et réalise une version anglaise de ses “Lettres philosophiques” à Londres pendant un exil. Mais dès que ses écrits paraissent en France, ils sont rapidement censurés, le forçant à fuir. Il trouve refuge à Bâle en Suisse, puis est accueilli au château de Madame du Châtelet à Cirey, où il écrit plusieurs pièces de théâtre qui rencontrent un vif succès.

Après la mort de Madame du Châtelet, Voltaire se rend en Prusse, où il suscite de nombreux scandales à Berlin. De retour en France en 1753, il se rend compte que Paris et la cour lui sont désormais fermés. Il s’installe alors au château de Ferney, où il continue d’écrire et de militer pour des causes justes. Il est admiré dans toute l’Europe pour ses œuvres telles que “Candide”, “L’ingénu”, et “Le dictionnaire philosophique portatif”.

En février 1778, Voltaire se rend à Paris pour assister au triomphe de sa pièce “Irène”, mais il meurt peu de temps après dans d’atroces souffrances, victime d’un cancer de la prostate, le 30 mai.

Christopher VERCINÉ