Le style participatif est l’essence même du leadership utilisé à PEPA
PEPA Education Agency est une jeune structure œuvrant dans le domaine de l’éducation. Bientôt, elle aura quatre ans, durant cette période l’initiatrice du plus grand concours national de lecture en Haïti utlise d’un leadership qui crée un environnement sain pour ses membres. Nous vous invitons à apprécier ce leadership pour donner un résultat satisfaisant et être plus compétitif dans votre organisation.
Le leadership utilisé à PEPA Education Agency est participatif. L’essence même de la gestion participative repose sur une plus grande implication des membres dans les décisions prises au sein de l’organisation. En rupture totale avec le style directif, cette méthode collaborative privilégie l’humain et le relationnel. L’intelligence collective est l’un de ses piliers. Avec ce type de management centré sur les collaborateurs et sur le partage et l’échange, l’adage “seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin”.
Qu’est-ce que la gestion participative ?
Le management participatif est un style de management qui repose sur la mobilisation des membres et leur implication dans les processus décisionnels. L’objectif est d’assurer le bien-être de chaque personne mais aussi de booster la performance de l’organisation par l’émulation collective.
En fait, alors qu’un manager directif donne des consignes et impose ses solutions, le management participatif repose au contraire sur un fonctionnement collaboratif. Elle sonne le glas de la hiérarchie verticale, pour mettre en place un système plus horizontal. La gestion participative se distingue par une particularité : tout le monde, quelle que soit sa fonction dans la structure, peut participer au processus de décision. Cette façon de travailler fait tomber les barrières hiérarchiques, pour atteindre ensemble des objectifs. Les collaborateurs sont fédérés autour d’un projet commun.
En mobilisant l’équipe, les managers découvrent souvent des pistes auxquelles ils n’avaient jamais pensé. C’est tout l’intérêt de ce type de management : imaginer collectivement des solutions, basées sur la diversité des expériences, des compétences et des visions.
Avec ce style de leadership le pouvoir déléguer est aussi un point clé du management participatif. Cependant, il n’est pas basé à 100% sur ce principe : dans ce cas, ce serait un style délégatif. Déléguer certaines tâches est l’occasion de témoigner de la confiance accordée aux collaborateurs. Cette partie est également importante pour libérer du temps pour le manager, qu’il peut mettre à profit pour échanger avec l’équipe et renforcer les liens.
Plutôt que d’imposer une feuille de route déjà tracée, la gestion participative permet d’établir collectivement le plan d’action. Face à un problème à résoudre ou à un défi à relever, l’équipe se réunit et chaque collaborateur peut apporter ses idées et ses solutions. Le manager se place alors au même niveau que les autres salariés. Ces derniers peuvent choisir en toute autonomie leur mode de fonctionnement : l’occasion, à la fois, de les responsabiliser et de leur donner de la liberté.
Impliquer les membres dans le processus de décision et dans la résolution des problèmes : c’est le concept de management participatif. Il s’agit de développer des relations pérennes entre manager et managé et d’établir un dialogue auquel participent toutes les personnes concernées par une problématique donnée afin de capitaliser sur l’intelligence collective. Son objectif est d’améliorer la productivité individuelle et la performance globale en impliquant les membres dans la vie de l’organisation.
Concrètement, comment se traduit la gestion participative ? Tout simplement par un dialogue permanent, par exemple par des échanges hebdomadaires au cours desquels les membres évoquent un problème à résoudre ou un objectif à viser. Chacun donne son avis sur la solution à apporter, et le but est d’arriver à un consensus.
Pour cela, le manager assume un rôle de facilitateur plus que de supérieur hiérarchique et doit démontrer :
L’écoute : c’est la base du management participatif, les collaborateurs doivent sentir que leurs idées ne tombent pas dans l’oreille d’un sourd et qu’elles seront mises en œuvre.
Capacité à déléguer : lâcher prise au travail et faire confiance à ses collaborateurs sont essentiels.
Une bonne communication : pour éviter les malentendus et mieux articuler les idées avancées par les membres de l’équipe.
Les grands principes du management participatif
Mettre en place un management participatif au sein d’une organisation et au sein des équipes implique de respecter ses 5 grands principes. Savoir :
Mobilisation : C’est le principe de base du management participatif. L’ensemble du personnel de l’organisation doit être mobilisé, tant pour promouvoir les membres, y compris ceux qui n’occupent pas de fonctions d’encadrement ou de direction, que pour valoriser les ressources et les compétences de chacun.
Délégation et concertation : rendre les collaborateurs autonomes, leur permettre de travailler à leur manière, les responsabiliser et les consulter. Au lieu de se voir imposer un mode de fonctionnement, ce sont eux qui prennent les décisions.
L’importance du développement personnel : parce qu’il est basé sur l’écoute et la communication, le management participatif consiste à aider les managers et les collaborateurs à renforcer ces qualités ainsi que les compétences et savoir-être qui pourraient leur être utiles ou à l’entreprise.
Résolution de problèmes réaffectés : la gestion participative suppose que les personnes touchées par un problème sont les mieux qualifiées pour le résoudre. La direction n’intervient donc qu’en dernier recours, si l’équipe n’arrive pas à gérer la situation.
Autorégulation : quand tout le monde a son mot à dire, des problèmes peuvent survenir, surtout en cas de désaccord. Le rôle du manager est d’établir des règles pour que les discussions se déroulent sans encombre.
Les avantages de la gestion participative
L’organisation a intérêt à mettre en place une gestion participative pour plusieurs raisons. Ses principaux avantages :
Elle développe le bien-être au travail des membres en leur donnant l’impression d’être écoutés, valorisés et reconnus.
Elle améliore donc leur implication, leur fidélité à l’employeur, et réduit le turnover.
Au niveau mondial, la gestion participative a un impact positif sur la productivité et la créativité en s’appuyant sur l’intelligence collective.
Elle limite les tensions entre les salariés et leur hiérarchie par le dialogue.
Cela crée une meilleure ambiance de travail qu’un management directif.
Les limites du management participatif
Les limites du management participatif tiennent principalement à son aspect chronophage. En effet, il :
Prend du temps : Recueillir les avis et écouter tout le monde prend plus de temps qu’un style de management directif, où le manager donne un ordre qu’il faut suivre.
Peut donc être coûteux en allongeant les processus décisionnels.
Impose des compromis, avec des avis parfois diamétralement opposés, ce qui fait que tout le monde ne sera pas toujours d’accord, voire que personne ne sera complètement satisfait de la solution finalement adoptée.
Risque d’être inefficace en situation de crise, où une direction claire et une stratégie globale sont indispensables.
Ce n’est pas du goût de tout le monde, puisque si certains membres, notamment des générations Y et Z, sont adeptes des méthodes de travail collaboratives et toujours prêts à donner leur avis, d’autres préfèrent des relations hiérarchiques plus claires.
Au fait, le leadership participatif est basé sur le respect et la confiance mutuels. Les leaders qui adoptent cette approche apprécient les contributions de chaque membre de l’équipe et respectent leurs idées et leurs opinions. Ils font également confiance à leurs équipes pour prendre des initiatives et prendre des responsabilités. À leur tour, les membres de l’équipe sont plus susceptibles de respecter et de faire confiance à leur leader.
En bref, le leadership participatif est une approche de gestion qui valorise la collaboration, l’autonomie et la prise de décision partagée. Bien que cela puisse nécessiter un changement de mentalité pour certains dirigeants, les avantages peuvent être considérables, notamment une meilleure productivité, un moral plus élevé et une plus grande innovation. N’oubliez pas que le succès d’un leader participatif dépend de sa capacité à créer un environnement de travail où chaque membre de l’équipe se sent valorisé, respecté et habilité à contribuer. En fin de compte, il s’agit de créer une culture d’organisation où chacun a le sentiment d’avoir un rôle à jouer et une voix qui compte.
Recherche et rédaction : Géraldine Alcénat PÉPÉ