Un monde dans lequel chaque enfant puisse vivre une enfance normale


Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), le travail des enfants regroupe l’ensemble des activités qui privent les enfants de leur enfance, de leur potentiel et de leur dignité, et nuisent à leur scolarité, leur santé, leur développement physique et mental.

Le dernier rapport de l’OIT et l’Unicef publié en 2021, révèle que 160 millions de filles et de garçons âgés de 5 à 17 ans travaillent dans le monde, soit une augmentation de 8,4 millions en quatre ans.

Certaines régions du monde sont plus touchées que d’autres toujours selon le rapport.

Certains enfants travaillent pour apporter un peu d’argent à leur famille. Tout cela les éloigne de l’école et les expose en plus à de mauvais traitements. Face à cela, en Côte d’Ivoire par exemple, un réseau d’association vient en aide à ces enfants.

En Afrique subsaharienne par exemple, les enfants sont 23,9 % à travailler soit la proportion la plus élevée de toutes les zones géographiques. Ils sont 6 % en Amérique latine et aux Caraïbes, 5,6 % en Asie et Pacifique et 2,3 % en Europe et en Amérique du Nord.

En fait, selon le dernier rapport de l’Organisation internationale du travail, 160 millions de filles et de garçons âgés de 5 à 17 ans, sont concernés dans le monde. La Journée mondiale contre le travail des enfants vise à rappeler à tous à quel point la situation reste dramatique et que, par conséquent, nous devons plus que jamais combattre ce fléau avec une énergie et une détermination sans faille. Nous devons unir nos forces pour construire un monde dans lequel chaque enfant puisse vivre une enfance normale, être en bonne santé, aller à l’école, sans oublier les parents qui doivent pouvoir avoir un travail décent.

La proclamation de cette journée fait partie de la campagne mondiale contre le travail des enfants et devrait agir comme un catalyseur. Il est décrété pour renforcer le mouvement mondial contre le travail des enfants, qui peut déjà se réjouir de certains succès comme le nombre croissant de pays qui ont ratifié la Convention 182 de l’OIT sur les pires formes de travail des enfants et la Convention 138 sur l’âge minimum. Les activités déployées par le Programme focal de l’OIT sur le travail des enfants (IPEC) pour éradiquer le travail des enfants de la face de la planète peuvent également revendiquer quelques victoires (plus de 300 000 enfants ont pu sortir de leurs conditions de travail), mais, compte tenu de la l’ampleur de la tâche, celle-ci peut paraître modeste.

Selon un rapport récemment publié par l’OIT et intitulé “Un avenir sans travail des enfants”, un enfant sur six (entre 5 et 17 ans), soit 246 millions, est engagé dans le monde du travail. Parmi ses conclusions les plus surprenantes, ce rapport indique qu’un enfant sur huit soit 179 millions est exposé aux pires formes de travail des enfants, à savoir celles qui mettent en péril le bien-être moral, mental ou physique de l’enfant. Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), le travail des enfants comprend toutes les activités qui privent les enfants de leur enfance, de leur potentiel et de leur dignité, et nuisent à leur éducation, leur santé, leur développement physique et mental.

Le dernier rapport de l’OIT et de l’UNICEF publié en 2021 révèle que 160 millions de filles et de garçons âgés de 5 à 17 ans travaillent dans le monde, soit une augmentation de 8,4 millions en quatre ans.

Certaines régions du monde sont plus touchées que d’autres selon le rapport. D’ailleurs, certains enfants travaillent pour apporter un peu d’argent à leur famille. Tout cela les éloigne de l’école et les expose à la maltraitance.

Le travail des enfants est interdit car il nuit au bon développement de l’enfant, particulièrement s’il est amené à effectuer des tâches physiques. Le secteur agricole représente un peu plus de 70% du travail des enfants. L’ensemble des 187 pays membres de l’OIT ont ratifié la Convention 182 contre les pires formes du travail des enfants, qui est une des huit conventions fondamentales de l’OIT.

Elle interdit l’utilisation des enfants dans les conflits armés, la prostitution, la pornographie et les activités illicites telles que le trafic de drogue, et les travaux dangereux.

L’article 32 de la Convention internationale des droits de l’enfant indique que ” les États parties reconnaissent le droit de l’enfant d’être protégé contre l’exploitation économique et de n’être astreint à aucun travail comportant des risques ou susceptible de compromettre son éducation ou de nuire à sa santé ou à son développement physique, mental, spirituel, moral ou social.”

Depuis 2000, pendant près de deux décennies, le monde a fait des progrès constants dans la réduction du travail des enfants dit l’OIT. Mais ces dernières années, les conflits, les crises et la pandémie de VIH/SIDA, ont plongé davantage de familles dans la pauvreté et contraint des millions d’enfants supplémentaires à travailler.

Recherche et rédaction : Géraldine Alcénat PÉPÉ