Refusez d’être votre pire ennemi

« “Apprends d’hier, vis pour aujourd’hui et espère pour demain !”, disait sans cesse Albert Einstein. Lorsque l’espoir est présent, l’intention s’active. L’intention n’est pas d’agir en spectateur. L’intention est la force, le moteur qui vous mettra en action pour agir mieux, pour saisir cette seconde chance, pour faire de cette journée un jour meilleur, pour créer, pour devenir une meilleure personne…»

Bill Marchesin, est un auteur, consultant en carrière et conférencier ayant publié en 2015 le titre “Soyez au volant de votre vie” à l’intention de toutes celles et ceux qui doivent obligatoirement prendre leur destinée en main en étant les conducteurs de leur existence et de ne plus passer leur vie à s’asseoir sur le siège du passager en prétendant n’avoir aucun contrôle sur leurs résultats, sur leur vie. “Soyez au volant de votre vie” est le livre idéal pour une bonne prise de conscience en passant à l’action, afin de ne plus être spectateur.trice de sa propre vie.

Marchesin, BILL. Soyez au volant de votre vie, (2015). Éditions Béliveau. (p. 18-28)

Osons lire dix pages avec Ambassadrice Chasta DOUCHARD

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Je ne me suis jamais accroché aux vieilles histoires, aux «j’aurais donc dû !» ou «si j’avais su !». Mes erreurs n’ont jamais fait partie intégrante de mon histoire personnelle et je n’ai jamais apposé d’étiquette sur mon front en me disant que je suis un échec parce que telle ou telle chose n’a pas fonctionné. Heureusement, car si c’était le cas, mon corps serait tapissé d’étiquettes ! J’ai affronté tellement d’obstacles, mais j’ai toujours refusé d’être mon pire ennemi. Ce serait trop facile, trop simple de m’anéantir moi-même sans l’aide de personne. Je me disais : Pourquoi me taper sur la tête ? alors que plusieurs me rappelaient constamment mes déconfitures. Non pas pour me blesser, mais plutôt pour me protéger. Pour m’empêcher de souffrir de nouveau. Mais, étrangement, lorsqu’on ne fait rien, lorsqu’on n’ose pas, on souffre quand même. On souffre de n’avoir pas bougé, de ne pas avoir agi. Je n’ai jamais voulu que mes regrets deviennent mes meilleurs souvenirs ! Lorsque vous regardez droit devant vous, vous donnez de la puissance à vos buts. Vous canalisez cette énergie vers votre quête ultime. Vous ne vous laissez pas distraire par les obstacles, les commentaires, l’opinion des autres. Vous ne voyez pas le ravin qui borde la route. Vous voyez la route en entier. Vous ne regardez pas le ravin, car ce n’est pas dans cet endroit que vous désirez vous retrouver. Vous suivez votre route. Votre attention est fixée droit devant. À quoi bon revenir sur le passé, il n’est plus là et, chose certaine, il ne reviendra jamais.

Êtes-vous prêt à rassembler les clés manquantes qui vous ouvriront un univers de possibilités ? On débute… Suivez-moi car, étrangement, nous commencerons par la fin !

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Lorsque j’avais vingt ans, j’ai commencé à m’intéresser au développement personnel. Je lisais des bouquins, j’assistais à des conférences et j’écoutais des cassettes de motivation. Je ne saisissais pas encore toute l’essence de mes apprentissages, mais le chemin commençait à se dessiner. J’en avais glissé un mot à quelques proches, mais j’avais reçu un petit sourire en coin en guise d’encouragement. Soyons francs, le développement personnel n’a pas la cote d’amour de tout le monde. Je connais des gens qui n’ont jamais voulu rien changer, rien améliorer dans leur existence. Certains sont fermés à apprendre ou à essayer de nouvelles choses. Trop de gens ne veulent pas bouleverser leur routine. Changer, c’est inconfortable. C’est désagréable. C’est l’inconnu. On perd nos repères, on ne peut plus se rattacher au connu. Il faut beaucoup de courage pour changer. J’ai compris au fil du temps que l’on ne peut partager ses rêves ou ses projets qu’à seulement quelques personnes.

C’est l’équivalent d’avoir un groupe sélect. Pourquoi ? Parce que, malheureusement, réussir est menaçant pour celui qui ne réussit pas. Oser est menaçant pour celui qui n’ose pas. Passer à l’action est menaçant pour celui qui ne fait rien. Attendre n’est pas menaçant. Se bercer n’est pas menaçant. Regarder tomber la pluie n’est pas menaçant. Je vais toujours me rappeler cette citation de James Malinchak1 que je vois à chaque journée, car je l’ai collée sur mon babillard : « Il y a trois types de personnes dans la vie : 1) celles qui font des choses, 2) celles qui regardent les choses se produire, 3) et celles qui se demandent Mais qu’est-ce qui s’est passé ? Je ne sais pas pour vous, mais je préfère faire partie de la première catégorie.

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Trois idées d’impact

1- Changer, c’est inconfortable. C’est désagréable. C’est l’inconnu, on perd nos repères, on ne peut plus se rattacher au connu. Il faut beaucoup de courage pour changer !

2- Vos erreurs ne doivent jamais faire partie intégrante de votre histoire personnelle. Vous ne devez jamais apposer d’étiquette sur votre front en vous disant que vous êtes un échec parce que telle ou telle chose n’a pas fonctionné !

3- Réussir est menaçant pour celui qui ne réussit pas. Oser est menaçant pour celui qui n’ose pas. Passer à l’action est menaçant pour celui qui ne fait rien !

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Nous sommes parfois conditionnés à l’échec. C’est mal de faire de l’argent ; c’est péché de réussir ; il faut se contenter du peu que l’on a ; l’important, c’est de participer ; ça pourrait être pire ; et j’en passe. Tout cela est ridicule et tellement faux. Personnellement, j’ai toujours fait des actions pour améliorer ma vie. Bon, cela n’a pas toujours donné de bons résultats, mais j’ai toujours agi sur mes insatisfactions.

J’ai vu l’autre jour à la télévision une charmante dame qui lavait des vitres depuis vingt ans pour la même entreprise. Vous savez, dans les édifices, dans les tours à bureaux, la personne dans la nacelle en haut du quinzième étage, eh bien, c’était elle. On lui a toujours dit qu’elle était une véritable artiste et que ses fenêtres devenaient une sorte d’œuvre d’art après son passage. Elle a toujours été très fière de ce compliment. Sa philosophie était un legs de son père. Lorsqu’on l’interrogeait sur son attitude remarquable, elle répondait : « Moi, j’ai toujours pensé au COMMENT je faisais les choses et au résultat final. Mon père m’a toujours dit que, si on a un travail à faire, il faut le faire avec la plus grande attention. Chaque chose que l’on fait, c’est l’équivalent d’y apposer sa signature ! »

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Trois idées d’impact

1- Nous sommes parfois conditionnés à l’échec. C’est mal de faire de l’argent ; c’est péché de réussir ; il faut se contenter du peu que l’on a ; l’important c’est de participer ; ça pourrait être pire ; et j’en passe. Tout cela est ridicule !

2- Si vous avez un travail à faire, il faut le faire avec la plus grande attention. Chaque chose que vous faites, c’est l’équivalent d’y apposer votre signature.

3- Vous êtes parfois si près du but, mais, malheureusement, vous n’en avez pas conscience. Vous croyez à tort qu’il n’y a rien à faire, que vous n’y arriverez jamais.

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La fin, c’est le début, mes amis ! Il faut cesser immédiatement d’attendre, de souhaiter ; il faut agir en conséquence. Il faut changer ce qui doit être changé. Il faut faire ce qui doit être fait. Il faut donner du pouvoir à votre vie. Il ne faut plus penser comme une personne qui n’a aucun contrôle sur sa destinée. Il faut agir comme la personne qui tient le volant.

On remet souvent le contrôle de sa destinée aux causes externes de notre vie. On s’identifie aux malheurs de notre existence, aux obstacles sur notre route, aux commentaires des uns et des autres. Petit à petit, on devient sans trop le vouloir une victime de notre passé, lequel paralyse notre futur. Nous nous approprions nos souffrances et nous en faisons notre identité. Nous nous en servons pour ne pas faire telle ou telle chose. Nous nous réfugions derrière cette porte que nous avons fermée à double tour.

Personne ne veut être le prisonnier de ses problèmes. Nous ne sommes pas nos problèmes. Nous sommes plus forts que nos problèmes. Nous n’aurons jamais le contrôle sur les événements de notre vie. Nous ne savons pas ce que nous réserve la prochaine minute, la prochaine heure, le prochain mois, la prochaine année. Nous ne pouvons rien prédire à moins de posséder des dons particuliers. La seule et unique chose que nous pouvons contrôler, c’est notre aptitude à gérer les situations qui se présentent à nous. C’est notre façon de réagir qui fera de nous un « possibiliste » ou un « fataliste » ! Allons-nous donner raison à toutes les difficultés de notre existence ou allons-nous transformer ces difficultés en possibilités ?

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La fin, c’est le début, mes amis ! Il faut cesser immédiatement d’attendre, de souhaiter ; il faut agir en conséquence. Il faut changer ce qui doit être changé. Il faut faire ce qui doit être fait. Il faut donner du pouvoir à votre vie. Il ne faut plus penser comme une personne qui n’a aucun contrôle sur sa destinée. Il faut agir comme la personne qui tient le volant.

On remet souvent le contrôle de sa destinée aux causes externes de notre vie. On s’identifie aux malheurs de notre existence, aux obstacles sur notre route, aux commentaires des uns et des autres. Petit à petit, on devient sans trop le vouloir une victime de notre passé, lequel paralyse notre futur. Nous nous approprions nos souffrances et nous en faisons notre identité. Nous nous en servons pour ne pas faire telle ou telle chose. Nous nous réfugions derrière cette porte que nous avons fermée à double tour.

Personne ne veut être le prisonnier de ses problèmes. Nous ne sommes pas nos problèmes. Nous sommes plus forts que nos problèmes. Nous n’aurons jamais le contrôle sur les événements de notre vie. Nous ne savons pas ce que nous réserve la prochaine minute, la prochaine heure, le prochain mois, la prochaine année. Nous ne pouvons rien prédire à moins de posséder des dons particuliers. La seule et unique chose que nous pouvons contrôler, c’est notre aptitude à gérer les situations qui se présentent à nous. C’est notre façon de réagir qui fera de nous un « possibiliste » ou un « fataliste » ! Allons-nous donner raison à toutes les difficultés de notre existence ou allons-nous transformer ces difficultés en possibilités ?

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Il n’y a rien de pire que d’être accroché au passé. On se peint ainsi un tableau avec de vieux pinceaux et de vieilles couleurs qui viennent assombrir notre présent. Nous pouvons changer les couleurs de notre avenir en utilisant de nouveaux pinceaux, des couleurs vivifiantes. Nous pouvons peindre un plus beau tableau, changer la direction de la route, améliorer l’environnement, modifier les éléments qui assombrissent ce tableau.

Bref, nous pouvons carrément peindre quelque chose de mieux, de plus beau, de plus inspirant. Nous pouvons choisir de nouveaux artistes pour nous aider à faire de notre œuvre un véritable chef-d’œuvre. Nous ne sommes pas confinés à laisser les circonstances gâcher la beauté de nos aspirations les plus profondes. Nous ne sommes pas d’impuissantes victimes. Nous sommes plus forts que le passé, les deux pieds dans le présent et en colorant notre avenir ! Mettez-y de la couleur, tout n’est pas noir ou blanc. Chassez la grisaille !

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Voici une analogie que vous adorerez.

Il y avait cette vieille dame qui habitait dans un vieux village de campagne et qui, à tous les ans, changeait la couleur de sa maison de bois. C’était l’attraction des villageois. On se demandait bien quelle couleur elle allait choisir d’année en année. Elle a passé du jaune au mauve, puis du mauve au fuchsia, du rouge écarlate au vert pomme. En ce moment même, elle est orange. Elle se fond parfaitement avec les couleurs de l’automne. On lui demanda un jour d’où venait cette tradition de modifier la couleur de son lieu de vie. Sa réponse fut tout aussi attendrissante.

« Quand mon Léon m’a quittée, je lui ai promis de continuer à mettre de la couleur dans ma vie. Il m’a apporté tellement de bonheur, de joie, de rires et de complicité pendant plus de soixante ans que je voulais qu’il voie du haut du ciel que j’ai respecté ma promesse de continuer à colorer mon existence malgré son absence. Oui, il me manque, mais sa joie de vivre est imprégnée dans ces couleurs. Tout mon univers est ainsi rempli de belles vibrations ! »

Certes, nous avons tous un jour perdu un être cher, c’est une épreuve difficile et marquante. Malgré tout, il faut continuer notre route en gardant à l’esprit la beauté de ce qui était. Cette vieille dame est un exemple vivant d’attitude positive et une source d’inspiration pour plusieurs.

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Trois idées d’impact

1- Il n’y a rien de pire que d’être accroché au passé. On se peint ainsi un tableau avec de vieux pinceaux et de vieilles couleurs qui viennent assombrir notre présent !

2- Nous ne sommes pas confinés à laisser les circonstances gâcher la beauté de nos aspirations les plus profondes !

3- Personne ne veut être le prisonnier de ses problèmes. Vous n’êtes pas vos problèmes. Vous êtes plus fort que vos problèmes !

Chasta DOUCHARD | Ambassadrice de PEPA Education Agency