L’immortel Michel SOUKAR

Les immortels de l’écriture avec Germanie FIEFFÉ

Michel SOUKAR, journaliste, poète, historien et écrivain haïtien est né le 22 août 1955 à Port-au-Prince. Enfant gâté de sa grand-mère qui la chouchoutait, car il a passé une bonne partie de son enfance à ses côtés. Très tôt de sa jeunesse il développe une grande passion pour la lecture, grâce à une bibliothèque que possédait son père. Mise à part de son admiration pour les livres il témoigne son amour pour le sport notamment le football et sa famille qui occupent une place importante dans sa vie.

Il prenait plaisir à écrire tout ce qui lui passait par la tête. Alors pour la toute première fois il publie un texte dans un journal il a environ seize ans, c’est en novembre 1971. C’est aussi la période de la dictature, Soukar pour sa part veut à tout prix s’opposer à ce régime que ce soit par ses actions, ses écrits malgré tout il n’a pas pu résister. Il part donc en exil suite à une tentative d’arrestation.

Durant son exil, il poursuit ses études en littérature jusqu’à l’obtention d’une maîtrise en littérature à l’Université du Québec à Montréal. D’autant plus qu’il en profite pour se former davantage à travers des livres traitant de sujets variés. Par son engagement et ses interventions via des émissions de radio où il aborde des thèmes majeurs de société tels ; économie, politique, il est devenu une icône importante notamment pour la communauté haïtienne.

L’immortel Michel SOUKAR à publier une vingtaine d’ouvrages composés de romans, de théâtre, d’histoire, de poésie.

Citons-en quelques-uns :

1) Alléluia pour un empire païen;
2) La maison de Claire;
3) Un général parle;
4) La dernière nuit de Cincinnatus Leconte;
5) Cora Geffrad;
6) la prison des jours;
7) L’île de braise;
8) La cour des miracles;
9) L’homme aux sept noms de poussière ;
10) Discours et proclamation de l’indépendance d’Haïti.

En 2000, Betty Williams, celle qui avait remporté le prix Nobel de la paix en 1976, lui a décerné le prix du travail et de la justice ;

Soukar a reçu le prestigieux prix Littéraire des Caraïbes en 2011 pour son célèbre roman Cora Geffrad ;

En 2021, pour la 27e édition du livre fou, il était l’un des invités d’honneur. Et aujourd’hui dans les locaux de C3 édition il y a une salle qui porte son nom.

Honneur et Mérite à l’immortel de l’écriture Michel SOUKAR.

Germanie FIEFFÉ